Le Labo des actions

Depuis son origine, le dispositif Passeurs d’images en Île-de-France a accordé une grande place à l’innovation et l’expérimentation, une dimension transversale et corollaire à son action dans la région-capitale.

La tendance s’est accentuée ces dernières années pour faire une large place aux nouvelles pratiques, comme à la réflexion qui doit les accompagner, concernant leur mode de mise en oeuvre, les processus d’apprentissages et les outils qu’elles requièrent, ainsi que leur appropriation par les intervenants et les publics auxquelles elles sont destinées.

 

Identifier les besoins et y répondre pour favoriser le maillage territorial

Dès 2023, la coordination régionale Passeurs d’images envisage d’initier à l’échelle départementale des temps de formation et d’échanges de pratique croisées entre animateurs travaillant dans les services jeunesse, programmateurs jeune public et médiateurs présents dans les cinémas, médiathécaires en charge de fonds audiovisuels, pour favoriser la connaissance mutuelle des équipes et l’échange de pratiques. Il est envisagé que ces temps soit organisés selon une modalité « laboratoire », avec un réseau départemental de salles, et qu'ils puissent faire l’objet d’une évaluation dans la perspective d’une modélisation.

Pour les préparer, la coordination souhaite lister les besoins de ces différents acteurs sur lesquels repose la réussite d’un ancrage à l’échelle locale du projet Passeurs d’images

 

Pratiquer une pédagogie des enjeux de l’éducation aux images en direction des collectivités territoriales

L’implication des collectivités territoriales constituant un paramètre décisif à la réussite d’un dispositif comme Passeurs d’images, une démarche volontariste doit être pratiquée vis-à-vis des élus et responsables administratifs des collectivités territoriales afin de les sensibiliser aux enjeux de l’éducation aux images et de la médiation en salle de cinéma ou en médiathèque rapportés à la politique culturelle de territoire et alimenter leur réflexion à travers différentes interventions et échanges avec des professionnels et/ou experts spécialistes du secteur. 

 

Former pour mieux innover et expérimenter

Si la nécessité d’innover et d’expérimenter de nouvelles pratiques dans le champs de l’éducation aux images fait consensus au regard des changements observés dans les usages du publics, les nouvelles formes de pédagogies des images, d’appropriation et de création, ce constat s’accompagne de besoins d’être formés et accompagnés provenant des différents acteurs de terrain : salles de cinéma, porteurs de projets associatifs ou collectivités territoriales, artistes/ intervenants…

C’est alors le rôle de la coordination régionale que d’offrir de premières réponses qui pourront consister en des temps d’échange de pratiques et du transfert d’expériences, l’identification des besoins de formation sur un media, une écriture, une pratique afin d’organiser des journées professionnelles dédiées, la mise à disposition d’outils spécifiques.