Les parcours 2022-23

Les parcours, menés en plusieurs étapes sont un complément des projections des films du dispositif. Ils sont organisés, par vous et nous, en relation étroite avec un partenaire culturel, notamment votre salle de cinéma associée.

Objectif de ce type d’action : amener les élèves à consolider leur pratique culturelle grâce à ce prolongement du dispositif. 

 

Des séances s’ajoutent à celles déjà organisées dans le strict cadre du dispositif. Elles se déroulent prioritairement dans les lieux partenaires

 

1 - Autour du cinéma d'Alice Winocour

Journée à construire avec la coordination régionale ainsi que votre salle de cinéma partenaire. 

Projection d’un film issu de la filmographie d'Alice Winocour en complément de la projection de Proxima dans le cadre du dispositif.

 

Déroulé idéal de l’immersion à moduler si besoin :

  • Matinée : Projection au choix du film Revoir Paris, dernier film de la cinéaste
  • Après-midi : Projection du film Proxima dans le cadre du dispositif suivi dans la mesure du possible d’une rencontre avec le cinéaste

Synopsis de Revoir Paris (2022, 1H45)

À Paris, Mia est prise dans un attentat dans une brasserie. Trois mois plus tard, alors qu’elle n’a toujours pas réussi à reprendre le cours de sa vie et qu’elle ne se rappelle de l’évènement que par bribes, Mia décide d’enquêter dans sa mémoire pour retrouver le chemin d’un bonheur possible

Avec : Virginie Efira, Benoît Magimel, Grégoire Colin

► Lieu

Salle de cinéma partenaire

► Durée 

Soit une journée complète d’immersion

Soit une demi-journée pour la projection complémentaire présentée et suivie d’un échange avec le cinéaste si la séance du dispositif a eu lieu en amont

► Public :

Classes qui verront Proxima au programme du dispositif

► Nombre de classes

3 à 4 classes

 

 

2 - Approche d'un genre, le documentaire (en partenariat avec Périphérie)

Objectif du parcours

Découvrir le genre documentaire en se concentrant plus particulièrement sur le montage, considéré comme un véritable temps d’écriture cinématographique ; l’atelier est conçu en partenariat avec Périphérie, association soutenant la création et la diffusion du cinéma documentaire.

3 - Filmer le sport au cinéma et à la télévision (en partenariat avec la cinémathèque du documentaire à la BPI)

Le cinéma est né d’une volonté d’enregistrer le mouvement et de le retranscrire ; quoi de plus mouvant qu’un coureur en plein entraînement, un footballeur shootant dans un ballon ou un boxeur puisant dans ses dernières forces pour vaincre son adversaire... Les cinéastes ont ainsi trouvé dans le sport et les sportifs une passionnante source d’inspiration qui leur permet : une stylisation de l’évolution physique et psychologique de leurs personnages, un point de vue documentaire sur les corps, un enregistrement du rituel de l’entraînement jusqu’à l’acmé de la rencontre finale. De même, le sport – programme indispensable de certaines chaînes – est une source inépuisable de spectacle et de recettes pour le petit écran. Grâce à la projection d’un film en intégralité, des extraits de films et de retransmissions sportives, ce parcours interrogera les nuances et différences entre la mise en scène cinématographique et télévisuelle du sport. Quels sont les enjeux des captations : décrypter les règles du jeu ? Magnifier le spectacle ? Découvrir une équipe ? Soutenir un sportif ?

4 - Cinéma et boxe féminine (en partenariat avec le Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir)

Du ring à l’écran, les boxeuses.

Dans le prolongement du visionnage de Raging Bull par votre classe, le Centre Simone de Beauvoir propose un temps de projection, d’échange et d’analyse autour des figures de boxeuses au cinéma et des enjeux variés que cette représentation sous-tend.

Nous connaissons toutes et tous les figures classiques de la boxe masculine au cinéma (L’Air de Paris, Rocky, Raging Bull, Ali…). Abandonnons-les momentanément pour nous tourner vers les figures féminines de la boxe au cinéma.

Avec les films de fiction Million Dollar Baby de Clint Eastwood, Girlfight de Karyn Kusama, La Yuma de Florence Jaugey et les documentaire Boxeuses de Chloé Henry-Biabaud et Shadow Boxers de Katya Bankowsky, trouvons matière à analyser la représentation des boxeuses à l’écran et l’occasion de débattre des questions d’égalité et de parité dans les sports de combat. Nous pourrons aussi entrevoir la préparation physique et mentale des jeunes se destinant à l’enseignement du sport (A Corps perdus de Magali Chapelan).

Comme dans le sport plus généralement, les femmes n’ont pas atteint la même considération que les hommes en tant que boxeuses, sur le ring et sur l’écran.

Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir est une association dont les missions sont la promotion, la conservation et la diffusion de la mémoire audiovisuelle des droits, des luttes et de la création des femmes et la sensibilisation aux stéréotypes liés au genre par le biais de l'éducation à l'image. Ce matrimoine audiovisuel constitue une mosaïque de trajectoires et de réflexions où chaque film, chaque vidéo a une place singulière dans l'histoire des femmes depuis près de quarante ans.

► Lieu

Salle de cinéma partenaire

► Durée 

Une demi-journée d'échange avec les élèves, rythmée par la projection de films et d'extraits

► Public :

Classes qui verront Raging Bull au programme du dispositif

► Nombre de classes

2 à 3 classes

 

extrait de Boxeuses, de Chloé Henry-Biabaud