Tel père, tel fils - Par Nachiketas Wignesan

Fiche numérique

L’injustice dont souffrent les films aux sujets forts, comme Tel père, tel fils, est que l’on ne s’intéresse souvent qu’à la question morale qu’ils traitent. « Qu’est-ce que j’aurais fait à sa place?», etc… Bien sûr, les grands films sont des objets de pensée, d’apprentissage, de découverte, de questionnement, voire de compréhension du monde. Mais il ne faudrait pas oublier leur dimension artistique et les moyens subliminaux déployés pour créer -ici- le pathétique, l’empathie…, bref : la mise en scène au service d’une douce manipulation des esprits. D’ailleurs le “Prix du jury” accordé à Cannes à Tel père, tel fils célèbre souvent ces films qui privilégient la mise en scène aux histoires.

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